Avec l’entrée en vigueur du nouveau règlement européen sur l’écoconception (UE) 2024/1781, les entreprises suisses exportant vers l’Union européenne font face à des exigences renforcées en matière de durabilité. Ce règlement intègre plusieurs initiatives clés, comme la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), la Taxonomie Verte de l’UE, et le Passeport Produit Numérique (Digital Product Passport, DPP), tout en s’alignant sur le règlement sur les emballages et les déchets d’emballages (PPWR).
Ce nouveau cadre réglementaire exige des efforts accrus en matière de réutilisation, recyclabilité et performance environnementale des produits et emballages. Pour les entreprises suisses, cela représente non seulement une obligation de conformité, mais aussi une opportunité d’innovation et de compétitivité.
Ce que cela signifie pour les entreprises suisses
Même si la Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne, ses entreprises exportant vers l’UE doivent se conformer à ce règlement pour garantir leur accès au marché. Selon une étude mandatée par le gouvernement suisse, plusieurs centaines d’entreprises seront directement concernées, tandis que des milliers d’autres devront s’adapter à cause des exigences imposées à leurs chaînes d’approvisionnement.
Principaux changements et opportunités
Voici les principales implications pour différents secteurs, ainsi que des solutions pratiques pour s’adapter :
1. Réutilisation et Recyclabilité
- Exigence : Intégrer des critères de durabilité, réparabilité et recyclabilité dès la phase de conception.
- Exemple (Horlogerie) : Une marque horlogère suisse pourrait concevoir des boîtiers facilement démontables pour permettre le remplacement des composants et utiliser des matériaux recyclables. Les emballages devront inclure un contenu recyclé et être entièrement recyclables.
2. Analyses de Cycle de Vie (ACV) et Reporting
- Exigence : Réaliser des ACV pour quantifier les impacts environnementaux et répondre aux exigences de la CSRD en matière de reporting ESG.
- Exemple (MedTech) : Un fabricant de dispositifs médicaux devra analyser l’impact environnemental des plastiques utilisés, prouver leur recyclabilité et satisfaire les normes de reporting imposées par la CSRD.
3. Passeport Produit Numérique (DPP)
- Exigence : Fournir un passeport numérique contenant des informations sur la composition, la réparabilité et la recyclabilité.
- Exemple (Électronique) : Un fabricant de matériel électronique pourrait inclure un passeport numérique répertoriant les métaux rares utilisés, les options de recyclage et les instructions d’entretien pour prolonger la durée de vie des appareils.
4. Stratégie d’Emballages Durables
- Exigence : Repenser les emballages pour répondre aux exigences du PPWR, telles que :
- 30 % de contenu recyclé pour le PET d’ici 2030 (50 % d’ici 2040).
- 35 % pour les autres plastiques d’ici 2030 (65 % d’ici 2040).
- Exemple (Agroalimentaire) : Un producteur suisse devra adopter des emballages conformes et intégrer des outils comme le cadre SPHERE et les méthodologies d’Earth Action pour le bilan plastique et la circularité des emballages.
S’aligner sur la Taxonomie de l’UE pour un financement vert
La Taxonomie de l’UE relie les actions de durabilité aux opportunités de financement, comme les fonds verts. Les entreprises prouvant leur alignement avec ces critères peuvent bénéficier d’incitations financières et améliorer leur réputation.
Exemple (Construction)
Un producteur suisse de matériaux de construction pourrait:
- Intégrer des matériaux recyclés et adopter des processus efficaces en énergie.
- Répondre aux critères de la Taxonomie pour accéder au financement vert et attirer des investisseurs axés sur les critères ESG.
Pourquoi est-ce important pour les entreprises suisses ?
Les implications de ce règlement sont significatives mais peuvent être transformées en opportunités :
- Accès au marché : Maintenir l’accès au marché de l’UE.
- Avantage concurrentiel : Se positionner comme leader en durabilité.
- Opportunités de financement vert : Faciliter l’accès au capital aligné sur les objectifs ESG.
Comment Earth Action peut vous accompagner
Chez Earth Action, nous aidons les entreprises à transformer les défis réglementaires en opportunités stratégiques. Nos services incluent :
- Diagnostics réglementaires : Une évaluation précise de l’impact des nouvelles règles sur vos activités.
- Stratégies de durabilité : Plans d’action sur mesure pour se conformer aux réglementations Ecodesign, CSRD et PPWR.
- Analyses de cycle de vie et reporting : Support dans la réalisation des ACV et des rapports ESG conformes.
- Solutions pour emballages durables : Conseils pour adopter des emballages conformes et durables.
Nous travaillons avec des secteurs variés, de l’horlogerie à l’agroalimentaire, pour garantir la conformité tout en stimulant l’innovation.
Transformez les défis en opportunités
Le règlement sur l’écoconception marque un tournant pour la durabilité en Europe. Pour les entreprises suisses, il s’agit d’une invitation à innover, à se démarquer et à prospérer dans un marché de plus en plus exigeant. Avec les bons outils et partenariats, ces réglementations peuvent devenir un levier de transformation et d’avantage concurrentiel.
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Conclusion
Naviguer dans la complexité du règlement 2024 sur l’écoconception peut sembler difficile, mais avec une planification proactive et un accompagnement expert, les entreprises suisses peuvent transformer ces défis en opportunités. Contactez-nous pour faire de 2025 une année de conformité, d’innovation et de leadership en durabilité.